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De :
philippe gassin
Ajoutée :23 mars 2011
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Comment satisfaire à la fois l’attente de nos publics et nos ambitions de formateurs ?
Nous ne prétendons pas y être parvenus, mais depuis quelques années, grâce à l’examen attentif des évaluations des stagiaires, à la collaboration efficace avec nos formateurs relais du Sudoc ou les experts de l’ABES qui participent à nos réflexions, nous avons considérablement fait évoluer notre dispositif, nos pratiques, nos supports et nos contenus. Pour que nos stagiaires aient pleinement la sensation d’une appropriation immédiate des contenus, nous multiplions les travaux pratiques, que nous souhaitons aussi réalistes que possibles. Nous essayons de recréer des situations professionnelles vraisemblables (c’est le cas particulièrement de la formation au module de prêt entre bibliothèques) et privilégions les exemples tirés d’expériences vécues ou qui nous ont été rapportées (chaque formateur fait également partie de la cellule d’assistance de l’ABES). Mais dans ces simulations, et pour respecter notre objectif (viser à l’autonomie du stagiaire), nous accordons autant de place aux « trucs et astuces pour trouver l’info rapidement » qu’aux corrigés des exercices, qui se transforment souvent en séances de correction collective, puisque, fidèles à notre esprit « réseau », nous encourageons chaque participant à partager avec ses pairs les clés dont il dispose. Pour que nos stagiaires les plus fragiles n’aient jamais l’impression de perdre leur temps et de décrocher, particulièrement lorsqu’ils n’ont pu compléter avant leur venue leur prérequis, nous proposons une (re) mise à niveau en douceur, par un jeu de questions-réponses placé en début
de séquence, qui fait office de révision, ainsi que par la distribution de « mémos » (les points essentiels à retenir de chaque séquence), qui viennent ainsi compléter, par exemple, le support imprimé de la formation à l’outil WinIBW. Mais nous espérons surtout que ces questions, qu’ils peuvent se reposer longtemps après le stage pour s’auto-évaluer, et ces mémos, qu’ils peuvent exploiter selon leurs besoins, leur permettront de parfaire leur formation et leurs connaissances. Pour que nos stagiaires éprouvent la satisfaction d’avoir suivi une formation complète, qui couvrira tous leurs besoins professionnels, nous n’hésitons pas à proposer certaines séquences sur le mode de la « formation de formateurs ». Un bibliothécaire devra savoir faire, mais aussi savoir expliquer comment faire : à des collègues nouvellement nommés, à des lecteurs. C’est le cas de la formation à l’outil Calames (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur) ; ce stage forme surtout à l’utilisation de l’outil de catalogage mais aborde aussi l’interrogation du catalogue public. Combler ce besoin nous permet également de compléter la livraison d’un contenu par celle d’une méthode pédagogique réutilisable, qui favorisera l’appropriation a posteriori du savoir transmis.
Enfin, pour que nos collègues dans l’impossibilité de se déplacer loin et longtemps puissent bénéficier de nos formations, nous développons une offre de formations à distance. En choisissant de ne pas limiter dans le temps l’accès à ces cours, par exemple ceux liés à l’application Star (Signalement des thèses électroniques, archivage et recherche), nous entendons encourager leur consultation dans le cadre de la formation continue, par butinage, et les intégrer dans la pratique professionnelle des collègues concernés, comme un recours à une aide en ligne, par exemple, à chaque fois qu’ils auront à résoudre une question. L’équipe des formateurs de l’ABES se transforme parfois en équipe de fourmis-acteurs : pour trouver le meilleur équilibre entre attentes des uns et ambitions des autres, elle cherche, élabore, envisage, teste, confronte, se cogne, se rétracte, avance à nouveau. Son travail n’en est que plus passionnant. Dans les articles qui suivent, elle se propose de partager avec vous ses réflexions, ses réalisations, l’évolution de son activité depuis la création de l’Agence. Entre la graine et le fruit, aurons-nous trouvé notre équilibre ?
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Laurent Piquemal 7 piquemal@abes.fr
rabesques n° 61 janvier - février - mars 2011