Le rétroprojecteur ce méconnu - Slide #2
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De :
Dominique Ménès Mayer
Ajoutée : 3 février 2011
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Sortons des sentiers battus
plus de matériel ; on peut au moins demander à travailler tous dans le même « coin », et s'arranger pour disposer d'un rétroprojecteur pour deux ou trois salles. Il est de toute façon préférable, qu'il soit dans une salle ou pour plusieurs, que le « rétro » soit installé sur une table roulante, excellente occasion de passer commande aux collègues de technologie Une autre qualité du « rétro », et non des moindres, est la facilité pour le professeur d'observer les élèves pendant qu'il donne des explications. Comme il peut « montrer » sur son document posé sur la plage du « rétro », il ne regarde pas le mur sur lequel se fait la projection, mais il fait face aux élèves. Outre qu'il peut alors surveiller que tous les élèves sont bien attentifs et qu'ils regardent bien ce que lui-même pointe du doigt, cela lui permet en plus de guetter les réactions sur les visages et de pouvoir adapter ses explications aux difficultés de compréhension de certains élèves qui ne manifesteraient peutêtre pas à haute voix ces difficultés. Sans entrer finement dans cet article sur les différentes techniques de réalisation de documents pour rétroprojecteur (rabats déjà mentionnés, glissières, transparents articulés par des boutonspression, fentes, et toutes les combinaisons possibles de ce qui précède !), on peut concevoir des documents très élaborés, voire animés et qui, sans égaler ce que certains logiciels de géométrie permettent de faire maintenant, font moins « boîte noire » que l'écran d'un ordinateur. Le « rétro » peut donc utilement précéder ou compléter le travail avec l'informatique et il est plus facilement utilisable en classe entière, car ce n'est sans doute pas demain la veille que toutes les salles seront équipées d'un vidéoprojecteur qui offrirait à chaque professeur de mathématiques un “ super-tableau ” ! Le rétroprojecteur peut aussi être utilisé par les élèves. Des exemples : • Un élève peut venir y faire une figure de géométrie avec ses propres instruments, plus facilement maniables que nos monuments de règle et équerre du professeur ! Seul problème : le compas. • On peut projeter des figures au tableau (blanc de préférence) et demander à un élève de venir compléter le dessin au tableau (c’est notamment pratique pour les éléments de symétrie). • Le professeur peut faire circuler des transparents sur lesquels quelques élèves reproduisent leur solution : cela peut alimenter la discussion lors d’une correction collective. • Tour à tour, un ou deux élèves peuvent repartir à la maison avec un transparent pour faire un exercice. Cela permet de gagner du temps le lendemain pour la correction et cela peut encourager à parler ceux qui ne l’osent pas habituellement. Qu'on ne s'y méprenne pas : le rétroprojecteur n'est pas, à nos yeux, un concurrent de l'informatique en classe de mathématiques. Nous utilisons d'ailleurs nous-mêmes ces deux outils, parmi d'autres ! Chaque « matériel » a sa spécificité et chaque professeur pourra utiliser tel ou tel outil selon ses objectifs et selon ses propres compétences. L'essentiel réside sans doute dans la diversification des supports pédagogiques à notre disposition et il ne faut pas croire que le « rétro » est allumé en permanence dans nos salles de classe, ce qui lasserait bien vite les élèves, comme le reste… En résumé, le « rétro » est loin d'être rétro !
Efficacité des interventions du professeur
Les élèves aussi !
Des documents élaborés.
APMEP – PLOT n° 107 – nouvelle série n° 4
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