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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:41
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Voyage dans la complexité
en commençant par le plus petit. Vous réalisez une spirale, dite « spirale de Fibonacci ». Ainsi, des coquillages rappellent une spirale de Fibonacci. Cette spirale se retrouve dans les plantes, les tournesols (des spirales de Fibonacci entremêlées), la pomme de pin, le cactus ou la marguerite. Si vous vous amusez à compter les pétales de la marguerite, vous aboutirez à un nombre appartenant à la série de Fibonacci. La question est : pourquoi la nature utilise-t-elle la série de Fibonacci ? Dans l’espace, les relations entre structures végétales complexes évoluent en tentant de créer le moins d’encombrement possible et de recevoir ainsi un ensoleillement maximum favorisant la photosynthèse. L’empilement de structures biologiques dans l’espace s’effectue donc selon des règles que les scientifiques commencent seulement à découvrir. Certains se souviennent sûrement d’avoir étudié en cours de chimie le tableau de Mendeleïev (ou tableau périodique des éléments). Ce tableau démontre comment différents éléments se situant à des degrés de complexité différents présentent des propriétés voisines. Le biochimiste français Jacques Monod11 (1910-1976), prix Nobel de médecine 1965 (avec François Jacob12 et André Lwoff), a cherché la solution tout au long de sa vie. Il pensait trouver une sorte de « tableau de Mendeleïev » du classement des protéines*, qui, selon lui, possèdent des structures « économes » en énergie, favorisant leur stabilisation.
Jacques Monod, Le Hasard et la Nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne, Le Seuil, 1970. 12 François Jacob, La Logique du vivant, une histoire de l’hérédité, Gallimard, 1970.
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