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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:42
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Environnements intelligents et interfaces homme/machine
c arbone* pour stocker de l’hydrogène dans de petits réservoirs ou concevoir des batteries bien plus performantes56. On peut également se servir des nanotubes pour les futurs téléviseurs à écran plat ou des quantum dots* (nanocristaux) qui généreront des couleurs différentes à l’aide de nanoparticules dont la taille variable réfléchira ou réfractera la lumière d’une manière particulière.
L’encre électronique
L’une des innovations parmi les plus intéressantes est l’encre électronique, la nano ink ou e-ink inventée par le Gutenberg des temps modernes, Joseph Jacobson, du MIT. Jacobson a mis au point des nanoparticules, des petites billes d’une centaine de nanomètres (cent vingt à cent cinquante) qui jouent le rôle de caractères d’imprimerie, ou plutôt de « pixels ». Ces nanoparticules sont dotées, comme la Terre, d’un pôle nord et d’un pôle sud. Disons que le pôle nord est noir et le pôle sud blanc. Ces nanoparticules sont projetées sur du papier plastifié (grâce à des imprimantes spéciales à jet d’encre). Ce papier est revêtu d’une grille de fils métalliques (invisibles à l’œil nu) et recouvert d’une feuille de plastique transparent. Si l’on fait passer un courant électrique (à partir de microprocesseurs placés dans la reliure des rames de papier) vers les fils et selon les coordonnées x et y de la grille, le champ magnétique créé à leur intersection va faire tourner la nanoparticule sur elle-même. Elle présentera sa face noire ou sa face blanche. C’est ainsi qu’on obtient des
56 Voir également à ce sujet la troisième partie du présent ouvrage : Énergie et développement durable, p. 119.
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