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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:41
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Biotechnologies, santé et médecine
fonctions différentes. On pourrait voir au microscope électronique des ribosomes en train de lire l’ARN messager en fabriquant des petites chaînes de protéines qui dépassent du ribosome. Lorsque la protéine est presque terminée, elle ne va pas tarder à se détacher. On verrait aussi toute la rangée des ribosomes en train de lire les messages de l’ARN, ainsi que les petites chaînes de protéines en train de se former et de grandir. Cette opération a d’abord été déduite par le calcul, grâce à la physique, à la chimie, au marquage radioactif… C’est ensuite seulement qu’on a pu voir le résultat au microscope ou le simuler en animation sur un ordinateur. De nombreux outils (des enzymes, comme la PCR, ou polymerase chain reaction) permettent de découper, de coller les morceaux d’ADN, de les « photocopier » si j’ose dire, ou plutôt de les « biocopier ». Lorsqu’on prend les empreintes génétiques d’une personne suspectée de viol, par exemple, on amplifie grâce à ces enzymes la très faible quantité d’ADN prélevée. On utilise aussi des « sondes d’hybridation* ». L’hybridation signifie que l’ADN a une propriété importante quand il est en « monobrin », c’està-dire quand les lettres de son code génétique « dépassent » sans avoir trouvé la lettre complémentaire pour former une paire. La sonde d’hybridation cherchera alors à trouver un brin complémentaire pour reformer la double hélice. Tel un morceau de Velcro, ce brin va s’attacher à un autre morceau d’ADN complémentaire. Ce « mariage » fonctionnera à la condition que le A reconnaisse un T et que le G reconnaisse un C… En effet, G et C se « marient » toujours ; A et T aussi. En d’autres termes, si le brin inconnu contient par
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