Information
De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
© Contenu diffusé sous le régime du droit d'auteur français.
Tous droits réservés
Tous droits réservés
Partager
URL :
Sélectionnez puis faites CTRL-C pour copier l'URL ci-dessus
Intégrez cette vidéo sur votre site :
Sélectionnez puis faites CTRL-C pour copier l'URL ci-dessus
Partagez cet instant :
Sélectionnez puis faites CTRL-C pour copier l'URL ci-dessus
Contenu
Maquette 2020
30/03/07
10:41
Page 171
Biotechnologies, santé et médecine
ribonucléique) mais plus stable et constituée de deux chaînes complémentaires qui s’emboîtent tout en s’enroulant l’une autour de l’autre, formant une double hélice caractéristique qui transmettra son information à l’« ARN messager* » afin de produire une protéine spécifique. Le projet Génome a marqué les esprits. Grâce à des moyens très importants dont la bio-informatique, on a pu lire, écrire et, d’une certaine façon, programmer la vie. Grâce au génie génétique et, plus récemment, à la biologie de synthèse, on a pu lire et écrire les codes du vivant avec des machines automatiques, fabriquer des gènes synthétiques et reprogrammer le vivant. Je reviendrai sur la biologie de synthèse à la fin de ce chapitre. Outre le génome, le protéome (l’ensemble des protéines), le glycome* (l’ensemble des sucres) et le métabolome (le métabolisme* des cellules, les voies métaboliques) jouent également un rôle important dans la compréhension des mécanismes de base du vivant. Leur système de reconnaissance fonctionne un peu comme du Velcro, permettant aux cellules de se reconnaître entre elles. C’est le cas des groupes sanguins (A, O, B…), fondés sur des reconnaissances à partir de glycoprotéines* qui s’interconnectent les unes avec les autres. Génome, protéome, glycome et métabolome : quatre mots clés de la compréhension moderne de l’information biologique. Cette percée des progrès scientifiques débouche sur une meilleure compréhension des acteurs, des outils et des machines moléculaires. Les deux grands acteurs de cette révolution sont d’abord l’ADN, qui contient, comme on l’a vu, tout le « livre génétique » dans l’assemblage de ses quatre lettres du code génétique, le tout étant renfermé
171