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De :
philippe gassin
Ajoutée :23 mars 2011
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Être formatrice relais pour l’ABES…
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n intégrant le groupe de formateurs relais en 2007, je ne savais pas dans quoi je m’engageais mais c’était pour moi l’occasion de tenter une nouvelle expérience de formation. J’étais motivée par la volonté de partager mes compétences. Toutefois j’ai éprouvé une légère appréhension, celle d’intégrer de la meilleure façon le groupe de formateurs et d’être capable de m’approprier un support de cours déjà établi. Des liens indispensables avec l’ABES Dès le départ, nous disposons d’une organisation sans pareil de l’ABES qui envoie l’ensemble de la documentation : liste des participants, « login», supports de cours, exercices ; ce qui constitue un lien essentiel pour rappeler le « top départ » de notre prochaine intervention. Les échanges de messages pour cadrer le processus apportent un soutien réconfortant. Pour moi, c’est l’occasion d’investir le support de cours et de me le réapproprier Mise en place des supports techniques et logistiques Je ressens parfois quelques sueurs froides lors de l’installation de la base de formation sur les postes informatiques : l’angoisse de la déconnexion. Il est judicieux de réserver suffisamment tôt une salle informatique, dans son établissement, pour assurer les deux formations annuelles. La salle doit répondre à un souci d’ergonomie et de convivialité, y compris l’offre de thé et café. Faire appel à une personneressource de l’ABES est une aide précieuse lorsqu’il s’agit de répondre aux questions ou de surmonter les difficultés techniques. Le premier jour, il faut prévoir un dossier pour chacun, contenant l’ensemble des documents de travail. Notre feuille de route planifie l’intervention, élément indispensable pour le cadrage du contenu et du rythme. Trois jours et demi devant soi pour aboutir Il faut accompagner une dizaine de stagiaires venant d’établissements différents et ayant des activités diverses. Chacun vient avec ses attentes, ses compétences et ses expériences
pour suivre cette formation initiale. Il est donc indispensable de préciser les objectifs : recherche et technique de catalogage dans le Sudoc en acquérant la pratique du logiciel WinIBW, rappeler que sont indispensables, avant de se lancer dans la présentation de chaque chapitre, les prérequis en ISBD (International Standard Bibliographic Description) et UNIMARC (Universal Machine Readable Cataloging). Un savoir-faire et des convictions pédagogiques à mettre en œuvre La formation reste dense et le rythme est soutenu. Mon intérêt est de maintenir l’attention en rythmant les temps : l’apprentissage, la compréhension et enfin l’utilisation ou réutilisation à court et long terme. Il importe d’être attentif aux éventuelles phases de découragement et de les gérer rapidement en remotivant le groupe. Pour les stagiaires qui n’ont pas de réelle pratique de WinIBW, les nombreuses informations restent parfois complexes à assimiler. Il n’est pas toujours simple pour eux d’intégrer toutes les données et précisions transmises et de les réutiliser au moment des exercices. Pour pallier ces difficultés, j’ai opté pour un suivi plus individualisé au moment des travaux pratiques. Cela me permet d’écouter, d’observer et parfois d’expliquer d’une autre manière. L’hétérogénéité, qui fait souvent si peur aux formateurs est à voir comme une alliée et non comme un obstacle. Il convient de créer un climat participatif motivant et d’utiliser la connaissance spécialisée de certains stagiaires pour compléter et donner corps au contenu. C’est à l’occasion des exercices pratiques que l’on peut vérifier si le transfert des acquis et l’appropriation de quelques automatismes ont été intégrés. Il faut penser qu’au-delà de la formation les stagiaires auront à travailler de manière autonome. M’adapter à chaque groupe et créer une interactivité lors des échanges, sous la forme de questionsréponses, restent mes priorités principales. Il me semble également important que les stagiaires puissent collaborer et travailler ensemble.
L’équipe des formateurs relais en 2011 De gauche à droite et de haut en bas Catherine Guth (BNU de Strasbourg) Laurence Carrion (SCD de l’université Paris-VII) Sauveur d’Anna (SCD de l’université Paris-III) Frédéric Pruvost (SCD de l’université de Valenciennes), Virginie Serre (Bibliothèque de l’Université catholique de Lyon), Marie-Thérèse Nishioka (Bibliothèque Sainte-Geneviève) Marie-Line Guillaumée (Bibliothèque de la Sorbonne), Faïzah Mokhtari (SCD de l’université Aix-Marseille-I), Aurore Sorieux (SCD de l’université Rennes-II) Absents de la photo : Carole Vaccari (SICD des universités de Toulouse), Valentin Fournier (Département documentation du PRES Université de Bordeaux) et Frédéric Parent (SCD de l’université de Dijon)
Des rencontres annuelles avec l’ABES Ces deux réunions annuelles (en janvier et juin) avec l’ensemble des formateurs relais sont indispensables car chacun peut intervenir et apporter une réflexion sur la modification ou la création de nouveaux outils. L’équipe de l’ABES nous présente les dernières évolutions, nous fait part du résultat des évaluations faites à la fin de la formation par les stagiaires et nousmêmes. Ce travail de synthèse donne la possibilité d’analyser et de mutualiser les pratiques. Malgré quelques inquiétudes et des moments de doutes, faire partie de l’équipe des formateurs relais reste une expérience riche, constructive et toujours en évolution. J’éprouve une grande satisfaction à apporter ma contribution afin de permettre aux stagiaires de renforcer leur autonomie professionnelle.
Virginie Serre
Université catholique de Lyon 7 www.univ-catholyon.fr Michèle Behr, directrice du SCD 7 mbehr@univ-catholyon.fr Virginie Golliat-Serre 7 vserre@univ-catholyon.fr
rabesques n° 61 janvier - février - mars 2011