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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:42
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Environnements intelligents et interfaces homme/machine
à l’amiante pour certaines nanoparticules, surveillance, contrôle à notre insu, piratage, etc.). En tout cas, ces particules, qui pourront se connecter spontanément entre elles (mesh network), vont se répandre progressivement dans les environnements intelligents, permettant des applications très diverses. Ainsi, grâce aux étiquettes intelligentes, on a découvert qu’une ruche d’abeilles représente en fait un organisme vivant intégré et non une collection d’abeilles individuelles. Une ruche d’abeilles haute d’un mètre sur cinquante centimètres de large est équivalente à un être vivant complet. Ses « cellules » sont les abeilles. Elles communiquent entre elles comme les neurones dans le système nerveux, ou par l’intermédiaire d’hormones comme dans notre système hormonal. On est parvenu à cette découverte après avoir « tagué » les abeilles avec des smart dusts , ces petites particules que les abeilles ont porté sur elles en poursuivant leurs activités normales. On a aussi placé ces puces sur les oiseaux migrateurs pour étudier comment fonctionne un écosystème aviaire… Ces réseaux de capteurs intelligents, développés entre autres par l’armée ou pour les stations météorologiques, « prétraitent » l’information, alors que les capteurs traditionnels envoient une information à une station centrale, abritant une présence humaine. Par exemple : « Il fait trop chaud ici » ou « Attention : fuite de gaz »… Il appartient ensuite à l’ordinateur central de prévenir les humains par des messages du type : « Attention, clignotant rouge à tel endroit », un peu comme sur les tableaux de bord des centrales nucléaires. À Tchernobyl, les techniciens n’ont sans doute pas su quel bouton activer parmi les
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