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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:42
Page 214
2020 : Les Scénarios du futur
tenu à Tunis en novembre 200551. Je présenterai les réseaux de capteurs, les « environnements cliquables » et les environnements pervasifs, toujours on , allumés en permanence. Enfin, je donnerai quelques exemples de domiciles, de bureaux, de magasins et d’hôpitaux de demain, dits « intelligents ». Je reviendrai sur un sujet important – et objet de mon livre L’Homme symbiotique – : la « biotique », ou le mariage de la biologie et de l’informatique, interface ultime entre le cerveau des hommes et les ordinateurs. J’évoquerai les risques, les dangers et les conditions éthiques de son développement.
De la biomécanique à la bioélectronique
La biomécanique représente, depuis des millénaires, le moyen pour l’homme de communiquer avec des machines qui lui permettent de démultiplier sa force physique et de déclencher les mécanismes les plus divers. Une poignée de porte biomécanique fonctionne grâce aux muscles qui la font tourner. À partir d’un seul interrupteur biomécanique, on allume une usine, un circuit, toute la Cité des sciences… Les hommes ont installé, dans leur environnement immédiat, des boutons de commande, des roues de timonier pour les bateaux, des pédales de freins, des volants d’automobile, des claviers de piano et, bien évidemment, des claviers d’ordinateur et des souris. Toutes ces interfaces sont « biomécaniques ». Bio désigne la main, les muscles, et mécanique traduit l’effort et le transfert vers des machines. C’est ainsi que l’humanité fait fonctionner et contrôle ses « esclaves mécaniques » depuis la nuit des temps...
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Voir également à ce sujet le paragraphe de la deuxième partie du présent ouvrage : L’Internet des objets, p. 86.
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