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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:42
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2020 : Les Scénarios du futur
diffus (les feuilles), dont le rendement n’est pas optimal, pour transformer un flux de photons solaires en aliments. Mais, grâce à la biologie de synthèse, ces laboratoires estiment qu’ils seront capables, vers 2020-2040, de fabriquer des « des feuilles artificielles ». Pour cela, ils se proposent d’intégrer dans un matériau en plastique « intelligent » les structures et les fonctions moléculaires requises pour capter les photons solaires. Puis d’utiliser cette énergie conjointement avec le gaz carbonique et l’eau, pour fabriquer des produits à base de carbone, comme la cellulose ou l’amidon… À partir de cette étape essentielle, on disposerait d’une sorte de « feuille artificielle », comportant des dérivés synthétiques de la chlorophylle, que l’on exposerait au soleil tout en l’arrosant. Dans la rigole placée sous la « feuille », on recueillerait de l’amidon. Mais, au lieu de nécessiter des centaines d’hectares pour produire des tonnes d’amidon, il suffirait de quelques centaines de mètres carrés, compte tenu du rendement des « feuilles artificielles ». Si l’on couplait de telles usines à photosynthèse avec des bactéries reprogrammées pour fabriquer de l’hydrogène (un projet poursuivi par le Pr. Craig Venter, de l’Institute for Biological Energy Alternatives), cette innovation ouvrirait d’étonnantes, mais bien inquiétantes, possibilités : les déserts pourraient devenir des zones de production massive d’hydrogène, ce qui bouleverserait nos industries fondées sur l’utilisation d’énergies fossiles. Un moratoire sur la nouvelle biologie et la biologie de synthèse pourrait aborder des questions de ce type : des interdépendances et des transferts de gènes pourraient-il intervenir entre des bactéries vivantes d’aujourd’hui et
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