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De :
jean claude biaut
Ajoutée :28 juin 2011
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Maquette 2020
30/03/07
10:41
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Énergie et développement durable
Pour construire notre avenir énergétique à l’horizon 2020, il est clair que les énergies renouvelables ne constitueront pas, à elles seules, des alternatives, filière par filière, aux énergies fossiles ou nucléaires. Elles représentent un complément global qui doit se concevoir dans le cadre de matrices multimodales : dans certains cas, le solaire thermique sera plus rentable que le photovoltaïque ; dans d’autres, ce sera l’énergie éolienne ou la biomasse. Certains pays, comme l’Allemagne, proposent que l’on paye son énergie à des prix différents selon la source. En payant plus cher, si l’on souhaite développer l’énergie verte, on favorise ainsi une filière plutôt qu’une autre. C’est une sorte de vote par l’achat d’énergie. Les énergies renouvelables peuvent aussi être encouragées dans le cadre d’un plan politique volontariste, en bénéficiant d’une moindre taxation. Mais, pour cela, il faut changer de paradigme*. Ce que j’appelle l’écoénergétique* a pour but de définir les moyens permettant d’éviter l’interférence des activités industrielles et économiques des hommes avec les cycles naturels. Il s’agit de créer les bases d’une coopération réelle et efficace entre l’homme et la nature, abandonnant pour toujours l’ancienne idée de domination. La science économique s’est mise « entre parenthèses » de la nature en négligeant de considérer les entrées (ressources naturelles non renouvelables) et les sorties (rejets) de la machinerie économique, interprétées comme extérieures à son champ d’action. Les ressources étant jugées abondantes et illimitées et les rejets sans valeur marchande, les flux entrants et sortants n’ont pas été pris en compte. Une autre logique, pourtant, a précédé celle des hommes et de leur économie : la coévolution* des écosystèmes, avec leurs
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